vendredi 18 février 2011

La deuxième tragédie de la St Valentin

Un article de Kyodo News
     Vers midi, le 14 février, au lycée "Nagaoka National College of Technology", on a trouvé 2 lycéens, un garçon et une fille tombés par terre. Ils ont été transportés à l'hôpital mais bientôt l'une est morte, l'autre a été gravement blessé. On dirait qu'ils se sont jeté de la grande salle au 3ème étage où il y a eu une large tache de sang. En plus la fille avait une coupure profonde au ventre.

Mainichi.jp, le 16 février
     Dans le corps de la fille, il y a eu une trentaine de coupures. La police pense que le garçon l'a transpercé et ensuite s'est jeté. Dans la salle, il y a eu quelques mètres de tache de sang vers la fenêtre qui semble qu'on a traîné un corps. Et il y a eu aussi un couteau et une note. 

     D'après d'autres articles, ils n'étaient pas camarade de classe. Mais ils se connaissaient depuis le moment du collège et étaient dans le même club du lycée. Ce n'est pas encore sûr qu'ils soient amoureux. C'est vraiment une tragédie. Donc, le 14 février en 2011, au moins 3 lycéens se sont suicidés. Je voudrais bien savoir si dans d'autres pays, c'est pire que tout ça ou non. Et je peux dire qu'ils n'en avaient absolument pas. Mourir pour rien est rien à gagner. Mais malheureusement, dans ce pays, on dirait que c'est un choix habituel, emphatiquement une vertu.

     Dans la vidéo d'Arte, il y a un mot: manifestation modérée. Est-ce que ce mot peut expliquer cette mauvaise vertu? Je n'en suis pas sûr mais comme "Tatemae et Honne", les Japonais font une résistance pas bruyante mais souvent silencieuse. Je pense que le suicide est bien une résistance silencieuse, plutôt un genre de SOS, qui est muet. Et aussi c'est un SOS sacrificiel. En sacrifiant la propre vie, les Japonais essayaient de dire "Honne".
     Dans ce sens, je parle un peu de la peine de mort. Selon une certaine enquête, 80% de Japonais sont d'accord avec la peine de mort. Peut-être il y a plusieurs raisons. Enfin ils demandent au meurtrier de payer le prix le plus cher qu'il possède, c'est-à-dire, sa vie.